L'arrivée de Kamui et le début de tout.

Kamui arriva enfin à Tôkyô. Il avait voyagé depuis Okinawa pour revenir ici six ans plus tard. Il était perché sur l'une des barre de fer au sommet de la tour de Tôkyô. De la où il se trouvait, il pouvait obverser un grande partie de la ville dont les lumières ressortait beaucoup puisqu'il faisait nuit. La pleine lune baignait sa silhouette d'une couleur argentée. Le jeune homme de petit taille, enveloppé dans un manteau très ample, était assit et pensif.

*Je suis revenu maman. Suivant tes derrières volontés, je suis de retour à Tôkyô. Quel destin m'attend ici ? Sans doute vais-je le découvrir puisque tu m'as dit de revenir pour aller à sa rencontre.*

Kamui se leva alors et sauta de son perchoir. Il entama alors une grande chute dans le vide, qui ne semblait pas le perturber. Il se réceptionna alors naturellement sur ses pieds comme s'il n'avait sauter que de quelques centimètres de hauteur... Le jeune homme s'engagea alors dans une rue étroite, en direction de la maison qu'il était désormais la sienne.

Tomyris était également arrivée à Tokyo ce jour-là. Refusant catégoriquement de demander son chemin à n'importe qui, elle s'était perdue dans les rues de la grande ville. Errant à travers les rues, son regard tomba soudain sur Kamui. En le voyant, elle sentit quelque chose de bizarre.

*Ce type n'est pas comme les autres.* pensa-t-elle. *Qui peut-il bien être ?*

Visiblement, ce n'était pas n'importe qui. Elle décida alors qu'elle pouvait lui demander son chemin. Elle courrut derrière lui pour le ratrapper et l'interpela.

"Excusez-moi !" dit-elle. "Est-ce que vous pourriez m'aider ?"

Le jeune homme se retourna entendant qu'on venait de l'interpeler. Il s'agissait apparemment d'une jeune femme qui venait de lui demander de l'aide. Ne sacahnt pas encore en quoi consistait l'aide dont elle avait besoin alors il demanda :

"En quoi puisse-je vous aider ? Vous semblez perdue..."

Il l'observa de ses yeux bleus en attendant sa réponse. Elle semblait avoir quelques années de plus que lui...

Tomyris regarda Kamui de travers. Elle n'avait plus l'habitude de regarder les gens correctement.

"Je ne sais pas où je suis." dit-elle d'un ton rude. "Je voudrais aller à cette adresse."

Elle montra au garçon l'adresse que lui avait indiqué le messager des dragons de la Terre.

Sourcils légèrement froncés il regarda le papier où était écrit une adresse avec une écriture assez spéciale... Il chercha dans sa mémoire où pouvait bien ce trouver cet endroit, car celà faisait six ans qu'il n'habitait plus à Tôkyô... Il supposa qu'elle souhaitait qu'il l'accompagne... À part rentrer chez lui et se coucher en prévision de son premier jour de cours le lendemain, il n'avait rien d'autre à faire. Il accéda à la requête de la jeune fille :

"Très bien je t'y emmene, à moins que tu ne préfères y aller seule sans moi..."

Tomyris secoua la tête.

"Si tu m'emmènes, je ne me perdrai pas." dit-elle simplement.

Elle n'appréciait pas vraiment la compagnie, mais il semblait différent. Après tout, peut-être qu'il était aussi sensible à la beauté de la nature...

Kamui commença à avancer dans les ruelles sombres pour finir par s'engager dans une rue très illuminée et agitée. Il n'y avait pas beaucoup de circulation, mais des gens passaient tranquillement continuant leur vie quotidienne. Il mena silencieusement Tomyris jusqu'à l'adresse à laquelle elle voulait se rendre. La lumière de la lune éclairait fortement l'endroit où ils se trouvaient. Le jeune homme lui lacha finalement :[i]

"Voilà tu es arrivée à l'adresse indiquée sur ton papier. Tu souhaites autre chose ?"

Tomyris avait suivi Kamui en silence.

"Merci." marmonna-t-elle quand ils furent arrivés.

Elle allait le laisser partir, quand elle n'y tint plus.

"Tu as déjà vu la montagne ?" demanda-t-elle.

Kamui allait finalement rentrer chez lui quand elle se décida à lui poser une question. Il y répondit donc :

"Donc moi j'ai plus vu la mer que la montagne... J'habitais à Okinawa. là-bas il y a plus de mer que de vrai montagne... C'est une belle île mais je suis quand même revenu à Tôkyô. Pourquoi cette question soudaine ?"

Tomyris plissa les yeux.

"Comment tu l'as trouvée, la mer ?" demanda-t-elle.

Elle n'était plus du tout gênée par sa présence. Sa passion l'avait reprise. dans l'état où elle se trouvait, Kamui avait intérêt à répondre correctement à ses questions, car elle était très capable de ne plus se maîtriser...

Kamui fut encore plus surpris de la question suivante, mais il ne se démonta pas et y donna suite :

"La mer ? Comment c'est ? Ben... C'est indescritible... C'est très beau surtout avec le soleil qui se reflète dessus... Mais c'est froid aussi... Tu veux savoir autre chose ?"

Le jeune homme était étonné dees question que ce posait cette fille dont il n'avait même pas encore le nom...

Tomyris regarda Kamui dans les yeux.

"Il faut la protéger !" dit-elle d'un ton presque aggressif. "La mer est belle, mais elle est en danger. Toute la nature est en danger. Il faut agir ! Sinon les hommes vont détruire tout ce qu'il y a de beau sur Terre, puis ils se détruiront eux-mêmes car il n'y aura plus rien pour eux. Tu n'es pas d'accord ?"

Kamui baissa les yeux, repensant à la mer. Il resta silenciaux quelques minutes, mais fini par lacher :

"Oui tu as raison il faudrait la protèger."

Il fonça ensuite les sourcils repensant à la hargne que semblait avoir la jeune fille quand elle abordait ce sujet. Il avait presque eut l'impression qu'elle allait l'attaquer... Il se rendit soudain compte qu'ils étaient restés un certain moment dehors alors que la jeune fille avait recherché à venir ici. Il lui demanda :

"Tu n'es pas attendue ? Je t'ai menée à l'adresse mais tu n'es pas entrée à l'intérieur... Personne ne t'attends ?"

"Ah oui, c'est vrai, on m'attend..." réagit Tomyris, se calmant soudain. "Je vais y aller, alors."

Elle fit un mouvement vers la maison, puis se tourna à nouveau vers Kamui.

"Comment tu t'appelles ?" demanda-t-elle brusquement.

Kamui la regarda se diriger vers la maison. Il allait la saluer quand elle se retourna brusquement pour lui demander son nom. Il y répondit avec plus ou moins de bonne grâce :

"Shiro Kamui... C'est mon nom. Hé bien au revoir."

Il tourna les talons, repartant en direction de sa nouvelle maison à Tôkyô.

Tandis que Kamui s'éloignait, Tomyris laissa échapper un petit sourire malicieux.

"Shiro Kamui..." murmura-t-elle. "Fais-moi confiance pour ne jamais oublier ce nom !"

Elle se tourna ensuite vers la porte derrière laquelle elle était attendue.